
Les pays européens cherchent à limiter l’utilisation des systèmes chinois et américains dans la fabrication de nouvelles voitures, alors que l’Union européenne devrait dévoiler un plan visant à limiter l’utilisation des systèmes chinois et américains dans les nouvelles voitures.
Le Conseil européen de la compétitivité s’est réuni il y a deux jours, réunissant les ministres européens de l’industrie pour convenir de règles protectionnistes qui devraient être mises en œuvre dans des secteurs spécifiques sans nuire aux entreprises.
Les dirigeants européens sont bien conscients que toute décision visant à protéger l’industrie européenne aura un impact significatif sur le secteur des affaires et sur le climat d’investissement général.
Sur le même sujet, le vice-président de la Commission européenne, Stéphane Séjourné, s’est exprimé devant les médias français, qualifiant les nouveaux tarifs américains d' »injustifiés » et portant gravement préjudice à l’industrie européenne.
M. Stéphane Sigourney a déclaré que les Américains ont également pris d’autres mesures, comme l’interdiction à moyen terme de toute technologie chinoise (logiciel et matériel) à bord des véhicules destinés à être vendus aux États-Unis, et il estime que c’est une bonne chose, car l’Europe pourrait avoir la même idée concernant les produits chinois.
Le même intervenant a ajouté que l’Europe devrait envisager de traiter la Chine et les États-Unis sur un pied d’égalité, dans le but de protéger l’Europe, notamment contre les risques d’espionnage émanant à la fois de la Chine et des États-Unis.
Dans une interview accordée au magazine Lusine Nouvelle, M. Stéphane Séjourné est revenu sur le thème de la fabrication européenne, soulignant l’engagement des industriels à utiliser un certain pourcentage de pièces et matériaux produits en Europe.
« Nous devons empêcher l’Europe de devenir une usine d’assemblage de voitures, avec des composants importés du reste du monde », a déclaré le vice-président de la Commission européenne. M. Stefan a estimé que l’entrée de technologies importées de Chine et d’autres pays serait une force destructrice pour l’industrie européenne, transformant l’industrie automobile en usine d’assemblage.
Pour mémoire, l’Union européenne a voté à la majorité de ses membres au Parlement européen l’élimination progressive des véhicules à combustibles fossiles d’ici 2035, certains membres du Parlement européen estimant que les conditions du marché seront suffisantes pour que l’énergie électrique se généralise d’ici dix ans.
Cependant, malgré un large soutien à l’interdiction des moteurs conventionnels, les députés français ont voté contre. Selon les données économiques, l’Europe est actuellement la plus touchée par l’adoption généralisée des véhicules électriques, en raison de la concurrence intense des entreprises chinoises et américaines sur le marché européen.