
Le PDG de Hyundai, José Muñoz, a déclaré que les États-Unis étaient un « marché très important » pour Hyundai, la société coréenne représentant environ 20 % de ses 4,14 millions de véhicules vendus aux États-Unis l’année dernière.
Le président de Hyundai, José Muñoz, a promis de ne pas augmenter les prix et d’accepter les nouveaux tarifs américains de 25% sur les importations qui sont entrés en vigueur. Il a souligné que même si l’entreprise « évalue encore » l’annonce, elle n’affectera pas les clients.
Il a également déclaré : « Nous avons vu l’annonce plus tôt ce matin. Ce n’était pas une surprise. Nous n’envisageons pas cela à court terme, mais à long terme. » Il a ajouté : « Nous devons proposer un produit compétitif et nous n’allons pas augmenter les prix. »
Les commentaires du PDG de Hyundai font suite à l’annonce par le président américain Donald Trump d’un nouveau tarif de 25 % sur toutes les voitures et pièces automobiles non fabriquées aux États-Unis.
Hyundai possède une usine aux États-Unis, en Alabama, où sont fabriquées environ la moitié des voitures vendues par l’entreprise aux États-Unis. Toutefois, certains modèles et pièces produits en dehors des États-Unis sont soumis aux nouvelles taxes.
L’année dernière, la société coréenne a annoncé son intention d’investir 20 milliards de dollars dans ses opérations aux États-Unis pour augmenter la production de véhicules dans ce pays, y compris dans une nouvelle usine de fabrication d’acier.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à étendre la production à l’échelle mondiale.
Le président américain a imposé un ensemble de tarifs douaniers qui auront un impact sur l’économie américaine et mondiale. Compte tenu de l’importance du marché américain, les entreprises non américaines cherchent une solution pour contourner cet obstacle, qui limitera les exportations vers les États-Unis.