Le PDG du constructeur automobile suédois Volvo, propriété du chinois Geely, a déclaré que l’entreprise aurait besoin de deux ans pour étendre sa production automobile aux États-Unis afin d’éviter les tarifs douaniers élevés récemment annoncés par Trump.
Volvo importe la plupart de ses modèles hybrides et électriques d’Europe, ce qui en fait l’un des constructeurs automobiles les plus touchés par les tarifs douaniers américains.
Samuelsson a confirmé à un journal suédois qu’il ne serait pas possible pour l’entreprise de vendre à long terme des voitures fabriquées en Europe aux États-Unis avec un tarif de 27,5 %.
Quant aux usines de l’entreprise en Chine, il est impossible de le faire en raison des tarifs douaniers américains beaucoup plus élevés sur la Chine, selon le PDG de Volvo.
« À court terme, d’ici un à deux ans, l’accent sera mis sur la vente des voitures que nous avons », a ajouté M. Samuelsson, précisant que cette situation exercera une pression sur les marges bénéficiaires, mais que les clients devront également payer plus.
M. Samuelsson a déclaré la semaine dernière que Volvo Cars travaillait à augmenter sa production aux États-Unis en réponse aux tarifs douaniers, une décision visant à alléger la pression financière sur l’entreprise et ses clients.
Il convient de noter que la plupart des constructeurs automobiles européens souffrent, les grandes entreprises telles que Stellantis et Volkswagen annonçant des plans urgents pour trouver des solutions rapides afin d’éviter autant de pertes que possible.
À l’avenir, les constructeurs automobiles pourraient être contraints de cesser d’exporter leurs voitures aux États-Unis en raison de droits de douane exorbitants, qui rendent les marges bénéficiaires insuffisantes pour couvrir les coûts de production.
L’Union européenne étudie l’impact des tarifs douaniers sur le secteur automobile, en attendant les décisions des responsables politiques européens. La situation actuelle menace d’infliger des pertes importantes aux entreprises européennes et mondiales.
